Le Japon n'est pas épargné par des mouvements de violence et de terrorisme qui existent sous trois formes principales : la violence politique exercée par des groupes terroristes d'extrême-gauche ou d'extrême droite, la violence au nom d'un idéal religieux, et la violence criminelle dont est responsable toute une nébuleuse de gangs mafieux.
Attentats notables
Personnes ou organisations d'extrême-gauche
- : attentat à la bombe contre le siège de Mitsubishi Heavy Industries par le Front Armé Anti-Japonais d’Asie du Sud, 8 morts, 376 blessés.
- Série d'attentats contre des bâtiments appartenant à des grandes compagnies par l'Armée rouge japonaise (Armée rouge unifiée). 5 morts, 20 blessés.
- Novembre 1990 : attentat à la bombe dans un dortoir de la police, par le groupe Kakurokyo. 1 mort, 6 blessés.
Personnes ou organisations d'extrême-droite
- : attentat à la bombe contre Shigenobu Okuma, alors ministre des affaires étrangères.
- : assassinat du Premier Ministre Hara Takashi.
- : assassinat de Junnosuke Inoue, Dan Takuma et Inukai Tsuyoshi par des membres de la Ligue du Sang
- : tentative d'assassinat du Premier Ministre Nobusuke Kishi.
- : assassinat d'Inejiro Asanuma, président du Parti socialiste japonais lors d'un débat public télévisé
- : tentative d'assassinat par avion kamikaze contre Yoshio Kodama.
- : prise d'otages du Keidanren par des membres du Tatenokai
- : prise d'otages au journal Asahi Shinbun.
- Entre et : 23 actes terroristes organisés par l'Armée des volontaires pour punir les traitres
- : incendie criminel contre la maison et le bureau du député Kōichi Katō (en) par un activiste d'extrême droite.
- : dégradations de l'école primaire coréenne de Kyoto et attaques des élèves et adultes présents par le Zaitokukai.
- : incendie criminel d'une école coréenne et d'habitations d'un quartier coréen à Uji par un activiste d'extrême droite.
Organisations ou motifs religieux
- : Meurtre de la famille Sakamoto (en) par la secte Aum Shinrikyō. 3 morts.
- Nuit du 27 au : attentat au gaz sarin dans la ville de Matsumoto. 8 morts, 200 blessés.
- 20 mars 1995 : attentat au sarin dans le métro de Tokyo par la secte Aum Shinrikyō. 12 morts, 5500 blessés.
- : attentat et assassinat contre l'ex-premier Ministre japonais Shinzō Abe pour ses liens avec la secte Moon, 1 mort
Autres
- : attentat à la bombe à la station Kyōbashi à Tokyo, signée « Sōka Jirō » qui revendique 8 autres événements entre 1962 et 1963. 10 blessés.
- : massacre de l'école d'Ikeda (attaque au couteau en école primaire). 8 morts, 15 blessés.
- : assassinat du député Kōki Ishii (en) par un membre du Yamaguchi-gumi.
- : massacre d'Akihabara (attaque au camion-bélier sur un passage piéton puis attaques au couteau). 7 morts, 10 blessés.
- : massacre de Sagamihara visant des personnes en situation de handicap. 19 morts, 25 blessés
- : attaque au couteau et à la hachette dans un shinkansen. 1 mort, 2 blessés.
- : attaque au couteau à proximité d'une école. 2 morts, 16 blessés.
- : attaque au couteau (en)dans un train de la ligne Odakyu à Tokyo. 10 blessés.
- : attaque au couteau et incendie criminel dans un train de la ligne Keio à Tokyo. 17 blessés.
Les Groupes terroristes au Japon
Groupes terroristes politiques
- Groupe d'extrême-gauche
- Armée rouge japonaise, fondé en 1971, 30 morts, 110 blessés
- Kakurōkyō, fondé en 1969, 9 morts (8 membres assassinés), 7 blessés
- Chukaku-Ha, fondé en 1957, quelques actions.
- Armée révolutionnaire, apparu en 2000
- Groupe d'extrême-droite
- Kenkoku Giyugun Kokuzoku Seibatsutai, fondé en 2002, arrêté en 2003, 23 actions.
- Zaitokukai
Groupe terroriste religieux
- Aum Shinrikyō fondée en 1984 et qui fait 23 morts et 6 300 blessés
Groupe terrorisme Anti-Impérialiste
- Front Armé Anti-Japonais d’Asie du Sud, actif en 1974, 8 morts, 376 blessés.
Groupes terroristes criminels
Voir aussi
- Terrorisme
Notes et références
- Portail du terrorisme
- Portail de la politique japonaise




